L’été touche à sa fin. Un été aux accents particuliers qui ont fait résonner des mots durs : peur d’un nouveau confinement, incitation à la vigilance, surveillance des uns envers les autres, gestes barrières, distanciation … si peu en accord avec ce qui fait le charme de cette saison. Ce contexte anxiogène, accentué par la récession, le chômage partiel qui se prolonge et les pertes de revenus qui les accompagnent, a vu fonctionner à plein les réflexes qui balaient les bonnes intentions affichées pendant le confinement pour réviser notre rapport à la nature, à notre environnement, à notre manière insoutenable écologiquement et socialement de produire et consommer. C’est ainsi qu’a fleuri la notion fumeuse de « l’écologie du mieux » dans les discours, notion consistant à autoriser des pesticides au nom du sauvetage de l’agriculture intensive. Et, au nom d’un bien être auto-centré à engager une nouvelle campagne de démoustication à Saint Michel. Comme le faisait en ...