Les violences urbaines ont suscité de vives réactions. Le temps de l’émotion bien compréhensible passé, on regrette que l’embrasement des banlieues se soit produit le jour prévu pour réunir le Comité interministériel des villes mais une nouvelle fois reporté. Il aurait pourtant été l’occasion d’entendre les acteurs de terrain insister à nouveau sur les tensions qui s’exacerbent. Si la justice doit passer, le rétablissement de la paix civile implique de s’opposer à la logique d’affrontement entre jeunes et police comme des syndicats policiers ont dangereusement tentés de le faire. Car cette logique confond l’effet avec la cause des évènements. La politique de la ville doit plus et mieux impliquer les habitants des quartiers car son objectif est de rétablir l’égalité et pas seulement de distribuer des aides. Le 24 septembre auront lieu les élections sénatoriales. Notre maire-candidate réclame de « conforter les pouvoirs des élus locaux en réduisant les contraintes administratives ». E