La situation incertaine de l’hypermarché Casino est une préoccupation légitime. La réponse peut-elle se limiter à demander son maintien ? Le refus des grands de la distribution de le reprendre est un début de réponse. Sûrement réfléchie, elle laisse peu d’espoir qu’un concurrent de moindre importance fasse le choix inverse. Il faut d’ailleurs être attentif au candidat à la reprise. Trop de territoires ont été victimes de « sauveurs » qui plient bagages peu après leur arrivée en fanfare. La question est plutôt : quels commerces pour remplacer l’hypermarché? Sans aucun doute, il faut un magasin de proximité. Tout le monde ne peut pas faire des kilomètres pour faire ses courses. A coup sûr, il faut une épicerie mais visiblement pas trop grande vu l’échec de la reprise de Casino. Demander le maintien d’un hypermarché n’est plus réaliste. Il faut ouvrir plus largement la réflexion. Le contexte nous y incite. D’un côté, la récente grogne des agriculteurs nous a rappelé que beaucoup ne vive
« Paroles, paroles, paroles ». Rattrapé par l’actualité de la crise du monde agricole et d’une sombre perspective pour l’hypermarché Casino, le « renouveau de la démocratie locale » de la majorité a déjà fait long feu. Elle a refusé presque unanimement le soutien aux agriculteurs et agricultrices en grandes difficultés que nous proposions. Ce soutien peut se résumer ainsi : tous acteurs ! » et appelle les habitant.es à acheter prioritairement les produits qui apportent une plus juste rémunération aux agriculteurs et agricultrices dont la première préoccupation est de vivre de leur travail. Une action simple est de refuser d’acheter les produits qui font la misère paysanne : pourquoi la majorité ne soutientelle pas cela ? Le soutien de la municipalité se limite à quelques photos sur les réseaux sociaux et à exiger des agents municipaux, dont ce n’est pas le rôle, de retourner les panneaux d’entrée de ville, action des agriculteurs en colère. Pour Casino, la majorité voulait la mobilisa