C’est souvent avec les drames que les consciences s’éveillent à la réalité du changement climatique, comme celui qui a durement touché Valence en Espagne en novembre. La compassion que nous devons à nos voisins espagnols ne doit pas nous faire oublier que ces phénomènes naturels seront partout monnaie courante, même ici. Nous avons tout(e)s un ami, une connaissance qui subit encore aujourd’hui dans sa vie, sa maison, son emploi les affres des inondations de la mi-octobre. A chaque fois, on invoque à raison la faute au développement urbain. En fait, c‘est l’artificialisation des sols à outrance qui est en cause. Les aménageurs de tout poil ont oublié que les cours d’eau n’ont que faire de tout ce qui cherche à les canaliser et les détourner afin de construire lotissements, commerces, zones d’activités, routes et parking. C’est aussi le cas pour l’évacuation des eaux pluviales. Notre ville en est un parfait exemple. Artificialisée à 90% de la voie ferrée au bois des roches, les grandes p...