dimanche 28 février 2021

conseil municipal du 4 février 2021

 


Le conseil municipal s’est réuni le 4 février 2021 avec à l’ordre du jour 6 points principaux outre le traditionnel compte-rendu des décisions prises par le Maire dans le cadre de la délégation que lui a consenti le conseil municipal en début de mandat ainsi que la liste des marchés signés depuis le dernier conseil.

Au final, seul 5 points auront été abordés, la modification des statuts du Syndicat mixte d’énergie Orge Yvette Seine ayant été retiré sans explication.

L’examen de la convention pour le cofinancement de la création d’une aire de jeux aux abords de l’école Lamartine à signer avec le bailleur social 1001 vies habitat dans le cadre de la gestion urbaine de proximité a été l’occasion pour notre groupe de rappeler que l’effort consenti par le partenaire, aussi louable soit-il, reste pour le moins mesuré. La somme versée ouvre droit à une réduction de taxe foncière sur les propriétés bâties. Une manière de mettre à la charge du contribuable 30% du montant de l’effort financier du bailleur. Nous nous sommes étonnés que la convention ne se limite pas au versement de la contribution mais fixe également le cahier des charges de l’opération et les modalités d’évaluation de sa réalisation ce qui donne un droit de regard disproportionné au bailleur pour une contribution très minoritaire. Il nous a été indiqué que ce droit de regard sera proportionné au montant du financement. Nous voulons bien le croire mais la convention ne le prévoit pas. Nous avons également fait remarquer que la réutilisation d’un des jeux de l’aire supprimé lors des travaux d’aménagement de la rue Berlioz revient à déshabiller Paul pour habiller Jacques.  La municipalité a fait état, à cette occasion, d’un sondage réalisé à l’initiative du conseil citoyen de ce quartier créé dans le cadre de la politique de la ville, tout en soulignant le caractère peu actif de cette instance. La municipalité ne semble pas vouloir l’aider à mieux jouer son rôle. C’est regrettable car il est visiblement plus actif que les conseils de quartier, animés par la municipalité, dont les comptes-rendus publiés sur le site internet de la ville montrent qu’ils n’ont pas été réunis depuis mars 2019.

 

Il a été demandé au conseil municipal de prendre acte du bilan d’activité du SIPPEREC, syndicat intercommunal créé à l’origine pour s’occuper de la distribution de l’électricité qui a largement diversifié ses activités pour aujourd’hui être plus connu pour son action dans les domaines du développement de l’usage de la voiture électrique et du déploiement de la fibre optique. Le document, comme nous l’avons indiqué, s’apparente plus à une brochure promotionnelle que véritablement à un rapport d’activité. Difficile à sa lecture de mesurer l’effort consenti au profit de Saint Michel. Dans sa présentation, le Maire qui est également 6ème Vice-présidente de ce syndicat comme elle l’a rappelé, n’a pas apporté plus de précisions aussi surprenant que cela puisse paraître. Nous avons pour notre part soulevé la contradiction qui conduit à maintenir un nombre conséquent de syndicats intercommunaux à l’heure où l’ensemble du territoire est couvert par les intercommunalités dont nous rappelons que l’objet est d’organiser la coopération intercommunale, et de constater que chacune de ses structures élargit son champ d’intervention au risque de se chevaucher. Il est temps de se poser la question de la redondance.

L’adhésion au Club des villes et territoires cyclables que nos prédécesseurs ont proposé sans succès dans les mandats précédents : une dépense de 467 €, a été voté à l’unanimité. il aura fallu plus de temps que nécessaire évoquer ce sujet en raison de la digression du Maire sur le plan vélo de la communauté d’agglomération qui entre dans le champ de sa vice-présidence. Dommage que ce soit le seul moment où il est rendu-compte des nombreuses actions de l’agglomération. Soutenant cette adhésion, nous avons préconisé que le conseil municipal décide d’engager l’une des actions préconisées par ce Club, à savoir la sensibilisation dès le plus jeune âge à l’utilisation des modes de déplacements alternatifs à la voiture. Cette proposition a été totalement négligée par la majorité, nous laissant interrogatif sur la volonté de la municipalité de participer activement à ce Club.

L’actualisation du dispositif d’aide aux vacances sociales financé par la CAF avec la proposition faite au conseil municipal d’ajouter une part de financement à la charge de la commune n’a pas appelé de débats. Nous avons toutefois relevé que le besoin d’aider les familles à partir en vacances va sans doute au-delà de ce dispositif qui ne peut concerner que 12 familles et nous avons souhaité que la municipalité recherche les moyens de permettre d’élargir le nombre des bénéficiaires dans la situation d’accroissement de la précarité que nous connaissons. Pour toute réponse, nous avons été renvoyé à notre initiative de soutenir la candidature du groupe Saint Michel en commun pour siéger au CCAS alors que nous aurions pu l’obtenir. Rappelons que notre démarche répondait au refus de la majorité d’ajouter un siège pour permettre la représentation de tous les groupes. Et c’est nous qui sommes dans la posture…

La convention de constitution d’un groupement de commandes pour l’achat d’un logiciel de gestion commun aux communes de l’agglomération pour traiter les demandes d’autorisations d’urbanisme a, de la même manière, fait consensus. Nous avons soulevé la contradiction entre cette décision et le refus de la majorité de transférer cette compétence à l’agglomération au 1er janvier 2021, transfert qui interviendra obligatoirement à l’échéance fixée par la loi dans le courant de l’année. Une dépense pour quelques mois … à méditer.

Parmi les décisions du Maire prises dans le cadre de la délégation du conseil municipal, nous avons relevé celle concernant la convention d’occupation précaire accordée à l’association RESSOURC&CO qui gère la ressourcerie installée dans le bâtiment de l’Espace Marcel Carné. Nous souhaitions connaître le montant du loyer convenu. Nous avons pu constater que l’engagement pris, en réponse à notre demande, lors du conseil municipal du 10 juin 2020 de faire un geste pour aider cette activité à prendre son essor n’a pas été tenu.

Au titre des marchés conclus, nous avons demandé à connaître les prestations et travaux supplémentaires pour plus de 15 000€ que nécessitent la construction pour l’accueil de loisir sans hébergement du groupe scolaire Jules Ferry. Ces informations ne nous sont pas encore parvenues. Nous souhaitons nous assurer qu’elles ne montrent pas une maîtrise imparfaite de cette opération.

Le Maire a fait état des difficultés de l’Agglo a « boucler » son budget, faisant allusion à la possible création d’un impôt tout en indiquant vouloir s’y opposer. Une manière d’anticiper le débat à venir au prochain conseil communautaire. Nous avons indiqué que pour notre groupe, qu’avant de créer un nouvel impôt il conviendrait que chacun paie sa part de ceux qui existent. Nous avons fait état de la situation d’Amazon qui ne paie quasiment pas d’impôt au profit de l’Agglo. Situation à mettre en regard des investissements consentis pour son installation. 

dimanche 7 février 2021

Caen : la mairie débitume les pieds des arbres pour les laisser respirer et créer d'immenses espaces verts

À l’heure où la transition écologique occupe les esprits dans le monde entier, la ville de Caen a décidé de retirer le béton qui entoure les pieds de ses arbres pour les laisser respirer (article paru sur le site : DEMOTIVATEUR, déniché par Laurence).

Cette solution pour le moins originale à pour but de redonner à la nature l’espace qu’elle mérite, y compris au cœur des centres-villes. Elle est particulièrement intéressante et novatrice car elle intègre pleinement les besoins des végétaux dans sa conception et vise ainsi à améliorer les conditions nécessaires au bon développement de la biodiversité. On est loin des plans d’urbanisme d’il y a une ou deux décennies qui consistaient souvent à poser du bitume pour rendre les quartiers plus propres et faciles d’entretien.

Un changement pratique en plus d’être beau et utile

Aujourd’hui, la préfecture du Calvados montre une réelle volonté de changement en dégoudronnant les pieds des arbres et en augmentant grandement la surface habituellement réservée aux espaces verts. En laissant pousser les herbes et les fleurs autour des arbres, la municipalité fait un choix esthétique mais également pratique. En effet, en plus d’ajouter de la couleur et de la verdure à ses rues, la ville de Caen n’aura plus à intervenir chaque mois pour procéder à la tonte manuelle des mauvaises herbes via. Les agents normalement dédiés à cette tâche pourront donc s’atteler à d’autres problématiques plus prioritaires. Cette évolution a été confirmée par Julie Callberg-Ellen, maire-adjointe chargée de la transition écologique : « plutôt que d’avoir des agents qui enlèvent les petites herbes dans le bitume, nous allons les laisser pousser. »

Concrètement, Ludwig Guillaume, maire-adjoint chargé des espaces publics, a indiqué que pour le démarrage de ce nouveau projet d’urbanisme, ce sont d’abord les axes avec de larges trottoirs qui ont été ciblés afin que les piétons puissent toujours jouir d’un espace suffisant pour circuler en toute sérénité. La première zone à vivre cette transformation sera le boulevard Bertrand, situé en plein cœur du centre-ville, où les riverains pourront bientôt profiter de plus de 1 000 m² de verdure supplémentaire. Et la mairie a pensé à tout le monde puisque pendant et après les travaux, un passage de deux mètres entre chaque arbre permettra aux personnes en fauteuil roulant de circuler sans aucun souci.

Une illustration de la pertinence de notre programme où nous appelons à redonner de la place à la nature en retirant du béton.  Et s'ils l'ont fait à Caen, c'est que ce doit être possible ailleurs!





Articles recommandés

Vœux 2020

Mettre au cœur des enjeux de la prochaine élection municipale, les indispensables politiques de transition qu’appellent les urgences enviro...

les plus lus