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Tribune Octobre 2025


Période préélectorale pour les municipales oblige, il ne faut plus parler de politique municipale. L’occasion d’évoquer l’étude de l’Institut Terram et du Laboratoire de la République sur le malaise profond des conseillers municipaux. On en parle bien moins que celui des maires, très médiatisé, alors qu’il est à prendre au sérieux parce qu’on trouvera toujours des maires par ambition mais rarement des conseillers municipaux, écrit l’auteur. Pourtant l’envie de s’investir pour sa commune existe, rappelle-t-il, même si trop d’obstacles la transforme souvent en renoncement à force de concentration du pouvoir, de cumul de mandats et d’écoute insuffisante du maire, avancés comme principales causes du malaise. Une situation bien connue à Saint Michel où le travail en commissions est réduit au minimum. La Maire n’y siège pas même lorsqu’il s’agit du plan vert présenté comme la décision majeure du mandat finissant. L’étude appelle à une refondation civique. Nous y souscrivons sans réserve tout comme aux conditions nécessaires à sa réalisation qui rejoignent notre programme de 2020. A commencer par une démocratie participative vivante. La situation sociale et politique que nous vivons ne dit rien d’autre que ce besoin d’être partie prenante des décisions politiques. Les élections municipales se joueront donc aussi sur la capacité à revitaliser la démocratie de proximité pour ne pas faire du malaise actuel une fatalité. 

 Christian Piccolo, Isabelle Catrain-Goudeau, Denis Berton, Bertrand Granado