Le compte-rendu de la réunion du Conseil municipal du 14 novembre 2024 (3 mois d'attente tout de même!) a été l'occasion de dénoncer les effets de manche en séance avec des propos désobligeants à l'encontre de Christian Piccolo qu'on ne retrouve pas et la mention de propos qui n'ont pas été tenus. Des arrangements avec la vérité que nous avons refuser de cautionner!
La suractivité revendiquée à tout bout de champ par la Maire ne se traduisait pas dans l'ordre du jour, fort léger pour le moins, alors que la dernière réunion du conseil municipal remonte au 19 décembre 2024.
Aussi, nous ne nous sommes pas attardés sur les régularisations cadastrales rues de la source, du petit Château et allée des prairies qui n'auront pas d'effets en pratique puisque la commune assure déjà l'entretien depuis de nombreuses années.
L'acquisition du 1, rue Albert Peuvrier à susciter notre attention puisque il y a à la clef la création d’une liaison piétonnière entre la rue Gambetta et le futur rond-point côté prévu dans le réaménagement du croisement entre les rues Albert Peuvrier et de Sainte Geneviève. Un projet qui trouve son origine il y a bien longtemps. Si l'opportunité qui se présente est à saisir et suffit à ce que nous votions pour, nous n'avons pas obtenu d'information sur l'aménagement lui-même sinon de vagues perspectives. Pourtant, aux dires de la majorité, cet aménagement s'inscrira dans l'aménagement du pôle gare bien qu'il ne figure pas dans le programme de travaux et encore moins dans son financement. Le mystère reste entier, la municipalité voulant sans doute se garder tous les bénéfices de la communication en temps voulu électoralement parlant. C'est regrettable d'autant que l'emprise au sol (2 fois celle nécessaire pour une rue classique) autorise une vraie ambition pour les circulations douces, notamment cyclable.
L'octroi de la garantie de la commune aux remboursement des emprunts du bailleur 1001 vies habitat dans le cadre des travaux qu'il doit mener dans la résidence Boieldieu n'a pas appelé de remarques de notre part sinon que là aussi il aurait été utile de disposer de l'information sur le total des montants garantis par la commune plutôt que d'avoir à le demander en séance. La transparence atteint sa limite en la matière.
Nous ne nous sommes pas attardé sur la reconduction des taux d’imposition qui vient en appui d’un budget que nous n’avons pas voté. Tout au plus comme l'an passé déjà, nous avons signalé des erreurs de calculs qui ne peuvent être seulement le fait d'arrondis comme a tenté de le faire croire encore une fois la majorité au lieu de reconnaître l'erreur manifeste et surtout le manque de vérification.
Nous avons soulevé que le dispositif VACAF (aide au financement du départ en vacances pour des familles démunies) est reconduit dans les mêmes termes année après année depuis le début du mandat. Aussi, dire qu'il s'agit d'une actualisation nous a paru excessif. Il est certain qu'une actualisation est nécessaire parce l’inflation a beaucoup renchéri le coût des vacances. Nous avons proposé, sans être suivi par la majorité, une vraie actualisation consistant à majorer l'aide communale sans référence au plafond de la CAF. Ce plafond répond certainement aux contraintes de la CAF mais le budget de la ville est en capacité d'aller au-delà. Rappelons que la dépense ne dépasse pas 3 000 €. Nous avons néanmoins voté pour la reconduction du dispositif.
La création du Conseil Consultatif des Jeunes (CCJ) a été le morceau de choix. Sur le fond, nous avons souligné que nous n'avions pas d’objection et que nous encouragions cette initiative même si elle arrive bien tardivement et à quelques mois de la fin du mandat. Nous avons en effet rappelé qu’il s’agit d’un projet envisagé en 2007 mais qui n'a pas été suivi par la droite depuis 17 ans qu'elle dirige la ville.
Nous avons fait état des conditions que nous estimons indispensables à la réussite de cette initiative qui a besoin d’être conduite avec précaution. La population concernée est difficile à mobiliser parce qu’elle est rétive à s’engager dans des cadres trop contraignants. Or dans ce qui est envisagé, il est question de commissions avec un règlement, une charte d'engagement et un formulaire à signer pour une année scolaire et même moins puisqu'en 2025 le renouvellement est programmé en septembre. Nous avons préconisé, sans succès, de commencer en invitant les jeunes à coconstruire une instance à leur main où ils se sentiraient d'autant plus impliqués qu'ils auraient décidé de sa forme, son contenu et ses modalités. Nous avons indiqué que pour adhérer il faut être en confiance et qu'à ce titre l'absence d'un budget pour financer les actions envisagées risque de créer de la déconvenue faute de réalisation effective rapide.
Nous avons demandé la communication des PV modifiés en séance. Bizarrement, ce n'est jamais le cas. Aussi, personne n'a connaissance des comptes-rendus définitifs. Un comble.
Nous avons rappelé pour la énième fois, notre demande de transmission du Plan communal de sauvegarde. Et encore une fois, nous eu droit au fait qu'il fallait avant cacher les données des personnes mentionnées. Comme si nous n'étions pas élus au même titre que la majorité. On a appréciera la réponse sachant que la demande date de 2020!
A notre interrogation sur l'abattage des arbres de la place Marcel Carné, comme à chaque fois il nous a été répondu qu'ils étaient malades. Nous avons demandé à juger sur pièce à partir du rapport de la société qui a été établi le diagnostic. Espérons que nous attendrons moins que pour le plan communal de sauvegarde. Nous avons alerté sur le fait que les travaux en cours ont donnés lieu à une atteinte aux racines des 3 arbres encore sur pied et que de ce fait leur avenir risque d'être compromis. Un manque d'attention alors qu'on nous invite à réfléchir au plan vert de la commune...