Il y avait deux façons de réagir face à l’inondation de la mi-octobre.
L’une était de jouer la surprise, de s’affoler et d’appeler à l’aide pour faire au mieux au dernier moment, de gesticuler et de communiquer les bottes dans l’eau sur les réseaux sociaux. L’autre était de s’informer sur la progression de la crue, annoncée et suivie, pour anticiper ses conséquences prévisibles en prenant à temps les décisions nécessaires, notamment sur la zone inondable de notre commune. Visiblement, l’impréparation constatée les 12 et 13 octobre derniers a montré que le mauvais choix a été fait par la Maire. Nous avons été appelés à la dernière minute pour prêter mains fortes aux services pour colmater les issues du COSEC menacées par la montée de l’eau dans une opération où les moyens manquaient.
Pourtant, il existe normalement un Plan Communal de Sauvegarde à jour à Saint Michel, comme dans toutes les communes soumises à des risques. C’est une obligation. Il est la réponse aux situations de crise où l’on trouve un plan d’alerte, le détail des moyens de protection, l’organisation des moyens d’intervention à mobiliser. Ce document est validé par les autorités compétentes en matière de protection civile. Son évaluation et sa mise à jour doivent être faites régulièrement. C’était notre préoccupation quand nous avons demandé au début du mandat son actualisation pour tenir compte de la pandémie de COVID 19 et du confinement qu’il a entraîné. C’était en 2020. L’impréparation qui a caractérisé l’action de la Maire dans l’épisode que nous venons de vivre renforce notre questionnement et exige une réponse à notre demande restée vaine. La gestion de crise ne peut se réduire à communiquer ! Elle exige rigueur et sérieux. Nous remercions pour les Saint Michelois toutes les personnes, des personnels techniques aux bénévoles qui ont répondus présents et qui malgré les conditions ont réussi l’exploit de protéger le COSEC.
Christian Piccolo, Isabelle Catrain-Goudeau, Denis Berton, Bertrand Granado
avenirecologiquesolidaire@gmail.com