Accéder au contenu principal

Tribune Mai 2024


Les beaux jours qui reviennent sont le moment idéal pour se mettre aux mobilités douces et faire à pied ou à vélo nos trajets les plus courts du quotidien. C’est possible et souhaitable pour nous et pour la société. Une récente étude scientifique indique que prendre le vélo pour faire un quart seulement des trajets de moins de 5 km fait en voiture éviterait 1800 morts par an et économiserait 5,2 Milliards d’euros ! C’est une qualité de vie augmentée et des économies qui pourront être réinvesties là où nous en avons besoin.

Pourquoi alors ne sommes-nous pas plus enclins à choisir d’aller à pied ou à vélo ? Tout simplement parce qu’on n’y met pas les moyens. La communication est là mais le passage d’une ambition à sa réalisation est décevant. Là où il faut de vraies pistes cyclables, on ne trouve que des itinéraires c’est à dire des marquages au sol plus décoratifs qu’utiles et sans efficacité pour la sécurité du cycliste qui reste intrus sur le bitume. A quand une réelle volonté de développer les mobilités douces sur notre territoire et notre ville ? Il faut passer des vœux pieux sur papier glacé aux réelles mises en œuvre ! 

Comme les trottoirs assurent aux piétons de pouvoir marcher dans les rues à l’abri des voitures, les aménagements adaptés sont indispensables pour que les Saint Michellois(e)s fassent à vélo plutôt qu’en voiture leurs trajets courts. Le plan vélo de l’agglomération devait être terminé en 2024, ce ne sera pas le cas. Pire à Saint Michel, dirigée par la vice-présidente de l’agglomération en charge des mobilités et donc du plan vélo, on est encore au stade d’une réflexion qui n'avance guère. Pour preuve, la commission développement durable censée travailler spécifiquement dessus est laissée sans suite depuis novembre.

 Devrons nous attendre la proximité des élections municipales pour enfin avoir des actes ? 

Christian Piccolo, Isabelle Catrain, Denis Berton, Bertrand Granado