La municipalité fait mine de se rallier à la nécessaire participation des habitants à l’élaboration des décisions.
Même
Alain Juppé a confessé au Parisien que sortir de la crise de la
démocratie passe « par la démocratie participative » en répondant
« à l’aspiration des citoyens d’être mieux associés à la prise des
décisions qui les concernent ». Ajoutant : « Au niveau
local, cela se fait déjà bien avec les conseils de quartier, les collectifs de
riverains, les budgets participatifs ».
Ici,
la municipalité de droite a supprimé les conseils de quartier, renvoyé à la
Région le budget participatif, peu ou pas écouté les riverains et considère suffisant
d’échanger 3 fois 1H30 avec la population sur un sujet aussi important que le
PLU.
Croit-elle
plus à la compétence des élu.e.s ? De son camp, c’est sûr, mais elle refuse
d’admettre qu’elle-même ne représente que 53% des votants.
L’opposition
est tenue à l’écart : exclue des remises des cartes aux nouveaux électeurs
et des diplômes aux élèves, des visites de la ville pour les nouveaux habitants…
on l’évite sur les photos des cérémonies officielles. Elle n’est pas associée à
l’organisation des réunions publiques. Le règlement du conseil municipal est
appliqué à géométrie variable, toujours en sa défaveur. Il lui arrive d’être censurée
dans les comptes-rendus.
La
démocratie implique d’admettre qu’on n’a jamais raison seul (e).
Christian Piccolo, Isabelle Catrain, Denis Berton, Bertrand Granado
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