Depuis 2015, les élus locaux alertent sur la crise sur les vacances commerciales mesurée par un taux pouvant atteindre 20 % de vacance commerciale.
Le Sénat a lancé une mission de contrôle de l'efficacité des actions gouvernementales en matière de revitalisation des centres-villes. Pour l’instant, les premières auditions ont permis de rappeler la situation. Le constat est alarmant parce que l’essentiel des 100 milliards d’augmentation du commerce des 20 dernières années a été absorbé par la vente en ligne. Même le mouvement vers une consommation de proximité et d’un retour au local ne sont pas rassurant puisqu’ils traduisent le développement du drive, des interfaces logistiques et des caissons de livraison. Petite lueur d’espoir : la qualité du projet local et le partenariat entre la ville et les commerçants ont pu contenir les conséquences : encore faut-il qu’ils existent ! A Saint Michel, où cette crise est plus marquée qu’ailleurs autour de nous et depuis plus longtemps, nous ne voyons pas la volonté d’œuvrer pour sortir la galerie commerciale de son marasme. L’Action Cœur de ville ne donne aucun résultat. Et cela restera le cas aussi longtemps que ce programme ne sera qu’une opportunité pour faire à bon compte des travaux de voiries sans autre objectif. A l’heure du bilan, il ne pourra pas être dit que nous ne savions pas. Christian Piccolo, Isabelle Catrain, Denis Berton, Bertrand Granado https://www.avenirecologiqueetsolidaire.fr/ collectif.smo.2020@gmail.com