Nous
avons placé notre campagne sous le sceau de la sobriété. Une
ambition est le
résultat d'une action et d'une volonté : il importe
donc pour nous de faire
le bilan de notre inévitable impact carbone pour
ce scrutin.
En
effet, comme toute activité humaine une campagne électorale émet
des gaz à effet de serre à travers l’utilisation des outils
numériques, des transports, des impressions de documents, la
consommation d’électricité ….
En
cohérence avec notre engagement pour une ville et une agglo en
transition, nous avons tenté d’appliquer le plus fidèlement à
cette campagne, par ordre de priorité, la logique suivante :
1/
Eviter
d’émettre
2/
Recycler
ce qui peut l’être
3/
Compenser
ce qui ne peut être ni évité ni recyclé.
Eviter :
.
nous avons confié à une graphiste et un imprimeur
Saint-Michellois tous nos travaux de conception et
d’impression : tracts, affiches, programmes, bulletins de vote
et professions de foi. Cela nous a permis d’éviter de nombreux
transports inutiles ;
.
durant la campagne nous nous sommes limités à 2 tracts A4, 250
affiches et un programme de 24 pages, hors bulletins de votes et
profession de foi *;
.
nous avons utilisé les transports en commun dès que cela été
possible pour effectuer les démarches administratives liées à la
déclaration et au dépôt de notre liste ;
.
nous avons opté pour la sobriété dans l’utilisation des outils
numériques**: une seule page Facebook dédiée (activée 18 semaines
avant le vote), un seul blog dédié (ouvert 14 semaines avant le
vote), limitations du nombre de communications journalières.
*un
peu plus de 13 000exemplaires pour la profession de foi, et de
27 000 exemplaires pour le bulletin de vote
**le
stockage des données des réseaux sociaux, des sites Internet et
blogs représente près de 5% de la consommation énergétique
mondiale, soit 2 fois plus que le transport aérien par exemple
Recycler :
Nous
avons calculé nos besoins afin de n’avoir pas grand-chose à
recycler. Le recyclage a surtout été réalisé dans notre travail
interne et pour nos actions militantes en réemployant des papiers
écrits en simple recto en papier brouillon au verso ou le verso
d’anciennes affiches pour nos réunions.
Compenser :
Le
principe de la compensation est de séquestrer
ou d’éviter
de produire ailleurs,
les émissions de gaz à effet de serre qui n’ont pu être évitées
ici. Ce n’est pas un « droit à polluer », mais un
outil
de solidarité climatique conçu comme l’ultime maillon de la
chaîne
(éviter / recycler / compenser).
Pour
pouvoir compenser, il faut mesurer
les
émissions de gaz à effet de serre
générées par l’activité. Cela se mesure en « équivalent
Dioxyde de Carbone émis ou CO2 ».
Nous
avons fait ce calcul à l’aide du calculateur proposé par la
fondation Good Planet
https://www.goodplanet.org/fr/calculateurs-carbone,
en considérant notre campagne électorale comme un évènement. Ce
calculateur s’appuie sur les bases de données de l’ADEME
(https://www.bilans-ges.ademe.fr/).
Le
bilan-carbone de notre campagne prend en compte :
-
les consommations énergétiques générées par nos échanges de courriels internes et externes, l’activité de notre blog, l’activité de notre fil Facebook dédié à la campagne, une évaluation de l’activité sur les réseaux sociaux de nos co-listiers
Ce
poste est le plus délicat à calculer précisément. Nous l’avons
évalué à 200 kWh sur la durée des 6 mois de notre campagne à
partir de septembre 2019.
-
nos documents de campagne : 1 265 kg de papier.
-
les transports en voiture (150 km) et en transports en commun (60 km) pour les opérations administratives et pour le collage de nos affiches.
-
les achats de fournitures pour nos actions de campagne
Au
total, les émissions de notre campagne se sont élevées à 1,95
t de CO2
Nous
compenserons ces émissions par la participation à une action de
solidarité climatique proposée par Microsol